Un lien entre le monde musulman et les vikings

Les dessous de Lagertha

Parce qu'on veut en savoir plus.

Le générique nominé aux Emmy Awards

Présentation des Vikings

Parce que non, un viking n'a pas de casque à cornes !

Le Jarl

Le chef Viking

lundi 8 juin 2015

Le siège de Paris .







 A la conquête de Paris .


Le siège de Paris par les Vikings a lieu entre 885 et 887.
C'est le quatrième siège de la future capitale. Commencé au lendemain du 25 Novembre 885 , il est interrompu début novembre 886 par l'arrivée de l'empereur Charles le Gros.
Ce dernier, après avoir promis aux Normands de leur verser un tribut de sept cents livres d'argent en mars de l'année suivante, les autorise à aller piller la Bourgogne.
 Le siège de Paris se termine en mai 887 par le paiement de la somme promise. Cet acte contribua à discréditer la dynastie carolingienne et à l'éclosion de ce qui deviendra la dynastie capétienne. Contexte historique Paris au IXe siècle.
 Depuis 799, date de leur première attaque sur l'empire carolingien, les Vikings essayent d'étendre leur emprise sur tout le continent, remontant les fleuves et établissant des bases à leur embouchure. Après une pause entre 870 et 880, la défaite des Danois en Angleterre à Ethandun et la paix avec Alfred le Grand, roi du Wessex, relancent leurs raids contre les Carolingiens. Ils ravagent les rives de la Somme dès 879, mais sont rejetés à la bataille de Saucourt-en-Vimeu par Louis III en 881.
L'année suivante ils attaquent la Lotharingie.
 L'empereur Charles le Gros les assiège dans leur camp fortifié d'Ascaloha (Elsloo ou Asselt, dans le Limbourg), mais, au moment d’attaquer, il préfère payer un tribut de 2 800 livres d’argent pour que les bandes de Godfred, Sigfred et Vurm quittent la région (juillet 882)4. Au printemps 883, ils pillent à nouveau la Flandre, puis, après avoir battu le roi Carloman sur la Somme, ils s'établissent à Amiens. Le 2 février 884, Carloman leur propose 12 000 livres d'argent pour qu'ils quittent cette ville, ce qu'ils font en octobre. Ils s'embarquent à Boulogne ; certains passent en Angleterre, d'autres hivernent à Louvain. Charles le Gros est devenu roi de Francie occidentale à la mort de Carloman, réalisant une dernière fois l'unité de l'empire d'Occident. Il reçoit à Ponthion les serments de ses nouveaux sujets, et ordonne une expédition conjointe des Francs de Neustrie et de Lotharingie contre les Vikings de Louvain, qui échoue. Les Danois décident une grande expédition contre la Francie occidentale, et choisissent Rouen comme lieu de concentration. La ville est prise le 5 juillet5. Ceux de Louvain s'y rendent par voie terrestre ou par mer. Ils sont renforcés par une bande venue d'Angleterre, et forment une redoutable force, estimée par Abbon à 30 à 40 000 hommes montés sur 700 navires, chiffre très discutable. Le siège Les barques des Normands, gravure pour l'Histoire de France de François Guizot, par Alphonse-Marie-Adolphe de Neuville, 1883. Article détaillé : Plans de Paris. Le siège de Paris est relaté par les poèmes du moine Abbon de Saint-Germain-des-Prés. Ce dernier est connu pour ses récits qui glorifient les héros francs. Ainsi l'historicité du siège qui va suivre est celle du moine et non la véritable. Mais cette version imaginaire du siège n'est peut-être pas due qu'au moine Abbon : en effet, les lignes qui suivront mentionnent la présence d'un trébuchet, arme de siège n'apparaissant qu'au XIIe siècle. De même, l'utilisation d'huile bouillante était extrêmement rare à cette époque. Alors que savons-nous du siège ? Pas grand-chose. Les Vikings sont arrivés avec l'intention de piller la ville. S'ensuit deux ans de sièges relativement lucratifs pour les assaillants, et enfin une forte rançon aux envahisseurs. Le siège changera aussi la dynastie carolingienne et dynastie capétienne. Tout comme les sièges précédents, les Vikings ne veulent pas s'emparer de la capitale franque. ce qu'ils convoitent, ce sont les richesses de Paris. De Rouen, la flotte remonte la Seine jusqu’à Pont-de-l'Arche où elle est arrêtée par le pont fortifié construit par Charles le Chauve. Les Normands (les hommes du Nord) s'installent à l’ouest du pont au lieu qui deviendra « Les Dans » puis Les Damps7. Là ils sont attaqués par les forces du duc du Maine, Ragenold, formées de soldats de Neustrie et de Bourgogne. Ragenold est tué dans le combat et ses hommes quittent les lieux, sans que l'on en sache plus sur le combat. La flotte continue de remonter le fleuve et force le passage au fort de Pitres, près du confluent de l'Andelle. Après que le comte Aleran a évacué la forteresse de Pontoise à son avance, la Grande Armée se présente devant Paris le 24 novembre 8856. Le lendemain, le chef viking Siegfried (Sigfredhr) demande à parler à la plus haute autorité de la cité. Il est reçu par l’évêque Gozlin. Siegfried demande à ce que les Parisiens laissent passer la flotte plus en amont, en échange de quoi, la cité ne sera pas attaquée. Gozlin refuse la proposition de l'ambassadeur viking.
Les Vikings lancent leur premier assaut le 26 novembre 885 contre le Grand Châtelet, qui n'est alors qu'une tour de pierre inachevée, qui ferme l'entrée du Grand Pont sur la rive droite.
Eudes, comte de Paris et l’évêque Gozlin défendent fermement la ville. Les Francs peuvent compter sur un dispositif défensif efficace, à savoir de ponts munis d'échauguettes et le tout, couvert par une tour, dont le rayon d'action des archers et des jets de projectiles rend toute progression impossible. L'opération échoue. Les Francs renforcent la tour à la faveur de la nuit,
 puis les Vikings recommencent leur assaut les 27 et 28. Les combats sont horribles et cruels. Le Grand Châtelet subit assauts sur assauts, sans succès.
 Les Danois essayent alors de détruire le mur adjacent à l'aide d'une sape, mais ils sont inondés d'huile bouillante, de cire et de poix.
Trois cents des leurs sont tués, ce qui les oblige à changer de tactique. Après deux jours de combats, ils décident de mettre le siège devant la ville, sans pouvoir établir un blocus complet.
Depuis la moitié du IXe siècle, les Parisiens ont dû faire face à plusieurs attaques des Vikings, en 845, 856, 857, 866, et 876. Ceux-ci n’hésitent pas à brûler la cité, comme en 856.
Cette fois-ci, devant une ville fortifiée  et la présence de deux ponts qui barrent le fleuve, les Normands doivent adopter une stratégie différente. Ils établissent un camp retranché autour de Saint-Germain-le-Rond et ravagent le pays environnant pour assurer leur ravitaillement4. Durant deux mois, ils construisent divers engins de siège. Abbon note la construction de trois béliers, de catapultes, ainsi que de chats et de mantelets. Les Francs, de leur côté, s'équipent d'un mangonneau ou d'un trébuchet.



Paris en l 'an 800 .




 L'assaut général 

 Le 31 janvier 886, les Vikings divisés en trois groupes lancent un assaut général contre la tour et le pont rive droite, à la fois par la terre et par le fleuve, sans parvenir à briser la résistance des Francs. L'assaut est renouvelé le 1er février : les Vikings tentent de combler les fossés de la tour ; le lendemain ils avancent avec leurs trois béliers, mais le tir nourri des mangonneaux ou des trébuchets francs ne leur permet pas de faire approcher les béliers.
 Ils essaient alors d'incendier le pont en lançant des brûlots, mais la plupart s'arrêtent sur les piles en pierre, et la population parisienne, invoquant les reliques de saint Germain, parvient à éteindre le feu et à s'emparer des navires.
 Le 3 février, les Normands se retirent dans leurs camps avec leurs engins de siège, abandonnant les trois béliers aux Parisiens. Siegfried se retire alors momentanément avec ses troupes pour aller dévaster l'est de la Francie, du côté de Reims, comme en témoignent les lettres contemporaines de l'archevêque Foulques.
Le 6 février 886, les Normands parviennent à s'emparer du petit châtelet, qui défend le Petit-Pont, sur la rive gauche de la Seine, à la faveur d'une crue de la Seine qui l'a isolé de l'Île de la Cité en emportant le Petit-Pont ; ils l'incendient, et, pensant être rachetés par une forte rançon, ses défenseurs se rendent après avoir libéré leurs faucons, mais les douze hommes sont massacrés ainsi qu'une partie des habitants.
 Après cet épisode le siège continue. Le 16 février suivant, une partie des Normands attaque Chartres sans succès ; ils sont aussi mis en échec devant Le Mans, mais prennent et pillent Évreux.
Au mois de mars 886, appelé par Gozlin par le truchement du comte de Boulogne, Erkenger, le comte Henri de Franconie échoue dans sa tentative pour secourir Paris et échappe au massacre. Après son départ, les Normands s'établissent sur la rive gauche de la Seine, autour de Saint-Germain-des-Prés. Eudes et Gozlin entament des négociations avec le chef Siegfried lui proposant 60 livres d'argent contre sa retraite.
Payé, Siegfried entraîne sa troupe à la conquête facile de Bayeux mais nombre de soldats - dont il n'est par ailleurs pas le chef - n'ont pas profité de ce tribut et refusent de le suivre. Ils persistent dans leurs attaques mais sont repoussés.
 L'évêque Gozlin meurt le 16 avril, victime de l'épidémie qui sévit dans la cité. Le 12 mai, après la mort de Hugues l’Abbé à Orléans les assiégés perdent l'espoir de son renfort. Après la saint Germain (28 mai), le comte Eudes quitte secrètement la ville pour chercher de l'aide auprès de l'empereur. L'abbé de Saint-Denis, Ebles, défend efficacement Paris contre les attaques normandes et assure son ravitaillement en son absence. Le retour d'Eudes ne se fait pas sans difficulté, et il doit forcer les lignes des assiégeants pour rentrer dans la ville, selon les récits francs.


 L'arrivée de l'empereur 

 Le 30 juillet 886, l'empereur Charles le Gros, de retour d'Italie, est à Metz où il décide de marcher contre les Normands de Paris ; il avance lentement, ralenti par la pluie et les inondations. Il est à Attigny le 16 août, le 22 à Servais près de Laon ; arrivé à Quierzy, il envoie le comte Henri de Franconie en reconnaissance.
 Celui-ci est tué dans une embuscade devant Paris le 28 août ; plus tard, avant l'arrivée des troupes impériales, les Normands tentent une nouvelle offensive contre la ville. Ils réussissent à rentrer dans la cité car les murs ne tiennent plus.
 Par cet effet de surprise, ils parviennent à piller les différents édifices religieux, et exterminent quiconque ose se dresser devant eux. Cependant ils doivent ressortir afin de ne pas être pris au piège au retour de l'armée franque.
 Le gros des troupes franques arrive devant Paris au mois de septembre. L'empereur n’ose pas affronter les Vikings et négocie avec eux quand il apprend le retour de Siegfried et de sa bande. Siegfried menace de mettre le feu dans tout Paris si les Vikings ne sont pas payés.
Début novembre 887, l'empereur traite avec les Normands assiégeant Paris et leur promet payer un tribut de 700 livres d’argent au mois de mars prochain comme prix de leur retraite définitive.
 Il les autorise à aller piller la Bourgogne en amont de Paris durant l'hiver, cette région étant peut-être en révolte contre lui.
 Le 6 ou le 7 novembre, Charles le Gros quitte Paris pour Soissons, où il distribue des bénéfices. Il est suivi par Siegfried et ses hommes qui dévastent l'Abbaye Saint-Médard de Soissons après le départ de l'empereur Charles vers l'Alsace.
Siegfried retourne sur la Seine au printemps 887, puis repart vers la Frise à l'automne où il meurt. Les Normands de Paris doivent contourner Paris et ses ponts en tirant leurs bateaux sur la terre ferme jusqu'à la Marne, les Parisiens leur refusant le droit de passage qui n'est pas prévu par le traité.
 Ils remontent la Seine, puis l'Yonne. Ils attaquent Melun puis le 30 novembre 886, ils mettent le siège devant Sens, qui résiste ; comme à Paris, ils ravagent le pays environnant (l'Abbaye Sainte-Colombe de Saint-Denis-lès-Sens est cependant épargnée cette fois).
Ils pillent les abbayes de Saint-Germain d'Auxerre, Bèze et Flavigny où ils séjournent du 11 au 25 janvier 8874.
Au mois de mai, comme convenu, ils retournent à Paris ; ils passent le pont sans opposition et s'installent dans leur ancien campement de Saint-Germain-des-Prés. Ils reçoivent leur tribut de 700 livres, somme que le nouvel évêque Anschéric est allé chercher auprès de l'empereur à Kirchen, en Alémanie ; mais au lieu de redescendre le fleuve, ils tentent de repartir en amont et de passer les ponts par surprise.
 Après une altercation, ils obtiennent des Parisiens le droit de passage, à condition qu'ils ne s'aventurent pas sur la Marne. Ils avancent en direction de Sens, puis font demi-tour et à l'automne remontent la Marne jusqu'à Chessy, près de Lagny, où ils prennent leurs quartiers d'hiver ; à l'annonce de la rupture du traité et du massacre de vingt chrétiens par les Vikings, les Parisiens exécutent une poignée de Normands qui se trouvent dans la ville, à l'exception de ceux protégés par l'évêque Anschéric, probablement des otages.


 Les hommes


  Le récit d'Abbon sert à grandir le personnage d'Eudes, mais il n'en oublie pas pour autant d'autres qui participent à l'affrontement. Notons, du côté viking, le nom de Siegfried, qui devait en plus d'être chef de cette armée une sorte d'ambassadeur sachant maîtriser le latin afin de pouvoir parlementer avec les chrétiens. Abbon est plus prolixe en ce qui concerne le camp chrétien. Nous avons donc le comte Eudes, fils de Robert le Fort, et futur roi de la Francie occidentale ; les comtes Régnier, Érilang et Utton ; Gauzlin, l'évêque de Paris ; l'abbé Ebles de Saint-Denis, neveu de Gauzlin, le fils de sa sœur Bilchilde. Abbon nous donne également le nom de ces « douze combattants héroïques de la tour » prise le 6 février : Ermenfrois, Hervé, Herland, Ouacre, Hervi, Arnoud, Seuil, Jobert, Gui, Hardre, Aimard et Gossouin.



 Conséquences


  La réputation de Charles le Gros est gravement mise à mal par son attitude envers les Vikings. Dès le mois de décembre 887, malade, il est déposé par les Grands et remplacé par Arnulf de Carinthie, élu le roi de Francie orientale.
 C'est la fin de l'empire carolingien. Eudes, révélé par sa résistance pendant le siège, est élu pour sa part roi de Francie occidentale en 888, au détriment du carolingien Charles le Simple, qui lui succède tout de même à sa mort en 898.
 Paris, ville d'importance mineure sous les Carolingiens, affirme sa position stratégique au centre de la Francie occidentale. Après une solide résistance de Paris, les Normands repartent néanmoins victorieux : une partie de la ville est pillée entre 886 et 887.
De plus, les pillards lèvent le siège suite à un énorme tribut. Les attaques en région parisienne sont moins fréquentes, même si les monastères le long de la Seine sont pillés ici et là. Les raids danois en Francie occidentale se font moins fréquents après le siège.
Battus près de Chartres en 911, les Normands s'installent sous leur chef Rollon dans la basse vallée de la Seine, qui devient le duché de Normandie ; convertis au christianisme, ils deviennent vassaux des Francs. Quand à Siegfried et à ses hommes, ceux-ci descendent plus au sud pour continuer les pillages. Quelques années plus tard, le puissant chef viking meurt au combat durant la bataille de Louvain en 891.



Reconstitution du pont de l’Arche: pont fortifié sur la Seine et l’Eure.




carte des invasions viking en France

 sources wikipedia .

samedi 18 avril 2015

La colonisation des nouveaux territoires

 

 

 



 Nous savions déjà  que les femmes prenaient une grande part aux combats (  voir l'article sur les femmes combattantes ici) .

Lors de leur implantation dans les territoires conquis lors de raids, c'est toute une population qui se déplaçaient  en drakkar , femmes , hommes, enfants, animaux .

Cet article explique le rôle de la femme lors de la colonisation de nouveaux territoires .

"Une étude de l'ADN scandinave a révélé l'importance des femmes dans l'assujettissement Scandinave des Iles Britanniques au cours du Moyen Âge."

 Les scientifiques ont trouvé que les hommes Viking amenaient avec eux un nombre significatif de femmes dans leurs bateaux lorsqu'ils naviguaient vers des lieux comme l'Ecosse Continentale, Shetland, Orkney et l'Islande.
A l'heure actuelle nous savons que l'image du viking violent et sanguinaire n'est plus crédité , son but premier étant de chercher de nouveaux territoires pour subvenir au besoin de son clan  , de trouver des terres cultivables et plus clémentes (   la vie des vikings )

Les chercheurs qui ont analysé le matériel génétique, de l'ADN mitochondrial hérité de la mère et extrait de 80 squelettes Vikings en Norvège, ont trouvé que les femmes Nordiques avaient joué un rôle central dans les implantations Viking en Grande-Bretagne et dans d'autres parties de l'Atlantique Nord.

Jusqu'à récemment, on pensait que c'était principalement les hommes qui prenaient la mer depuis la Norvège, le Danemark et la Suède, pour mener des raids sur des villages côtiers éloignés.

Mais les études, qui comprennent la reconstruction de 45 séquence d'ADN mitochondrial, montrent l'importance du lignage de la femme Viking dans l'expansion du peuple Nordique à travers les océans du nord.

D'après la professeur Erika Hagelberg, de l'université d'Oslo,
 "il semble qu'un nombre significatif de femmes furent impliquées dans les implantations dans de petites îles, ce qui contredit l'idée que les Vikings menaient des raids pour piller et violer. Il est vrai que les Vikings ont ramené des femmes des endroits où ils ont débarqué, mais l'étude ADN ainsi qu'une étude Islandaise, indiquent que les femmes Nordiques étaient impliquées dans le processus de colonisation. Cela contredit aussi l'idée que les Vikings menaient des raids à cause d'une pénurie de femmes chez eux."


L'étude compare l'ancien ADN mitochondrial des squelettes Viking, datant d'environ 1000 ans, et l'ADN mitochondrial de personnes vivant aujourd'hui en Norvège, dans les Îles Britanniques, en Islande et dans d'autres parties de l'Europe de l'ouest.

 Cela nous donne une image de la façon dont le lignage maternel Nordique s'est répandu dans cette partie de l'Europe du Nord.
Les femmes ont ainsi joué un rôle aussi important que les hommes, rapporte le professeur Jan Bill, expert Viking à l'Université d'Oslo: "Les hommes aussi bien que les femmes ont pris part à la colonisation de l'Atlantique Nord".
Il admet que les Vikings étaient brutaux, mais il ajoute: "nous savons qu'ils transportaient des bovins, ovins et autres animaux d'élevage, aussi, pourquoi ne pas prendre les enfants ? Je pense qu'il faut y voir le déplacement de groupes familiaux plutôt que juste des hommes et des femmes..."


Source:


samedi 11 avril 2015

Des actrices francaises et une guest star canadienne .






La princesse Gisla qui apparait dans la saison 3 ,   est interprétée par Morgane Polanski ,
 la fille du cinéaste Roman Polanski et de la comédienne Emmanuelle Seigner .
Née le 20 janvier 1993 a Paris .
 Dans la troisième saison de Vikings, elle campe l'élégante princesse Gisla, fille de l'Empereur Charles de France.
Le rôle de ce dernier sera tenu par Lothaire Bluteau, connu pour avoir joué dans Les Tudors.





Gaia weiss est née a Paris le 30 Aout 1991 ,  d 'origine polonaise , elle commence sa carrière comme danseuse de ballet .
 L 'actrice grandit à Londres et commence à apprendre le théâtre dès ses 7 ans. Une fois revenue à Paris, elle entre au cours Florent où elle continue l'apprentissage de la comédie, mais toujours en anglais. C'est pour payer ses études qu'elle devient mannequin.
En 2014 nous l'avons aperçu dans "  La légende d'Hercule " ou elle interprétais Hebe.






Quand au vagabon qui apparait le temps de quelques épisodes est interprété par Kevin Durand ,  un acteur canadien né le 14 janvier 1974 au Canada.
sa filmographie est impressionnante  ( Austin powers , X-mens origins , Real steel , résident evil , Noé )  ainsi que ses diverses apparitions dans des série (  Au delà du réel , Stargate , Les experts miami , Lost )









dimanche 5 avril 2015

Un lien entre le monde musulman et les vikings

Grâce au bijou retrouvé dans une tombe viking, des chercheurs ont établi que des contacts auraient eu lieu dès le 9e siècle avec la civilisation islamique.

Pourquoi une femme viking a-t-elle été enterrée au 9e siècle en Suède avec un anneau portant l'inscription "pour Allah" ? C'est la question que se pose le "Washington Post". Le quotidien américain dévoile mercredi 18 mars une étude de la revue Scanning, réalisée par une équipe de chercheurs de l'université de Stockholm, qui pourrait amener à une modification de nos connaissances en histoire médiévale, et plus précisément concernant les relations entre le monde musulman et les vikings.



L'anneau en argent avait été découvert par un archéologue au 19e siècle dans la tombe d'une femme viking à Birka, en Suède, et daterait du 9e siècle après J-C. Il porte l'inscription en écriture koufi "il-la-lah", qui signifie "pour Allah". La façon dont cette femme viking se l'est procuré reste inconnue. Ce bijou pourrait permettre d'établir des liens entre la civilisation viking et le califat abbasside qui dominait le Maghreb et le Moyen-Orient de 750 à 1258. Il s'agit du seul objet daté retrouvé en Scandinavie capable de relier les deux civilisations dès le 9e siècle.

Une bague échangée avec un commerçant arabe ?

Le site ScienceNews.org  rapporte que jusqu'à présent, les scientifiques pensaient qu'il s'agissait d'une améthyste. En fait, passée au microscope électronique, la monture révèle une composition en verre coloré, un matériau exotique pour les scandinaves. Mais les orfèvres arabes étaient habitués à utiliser ce type de matériaux. En outre, la bague ne présente pas de signes d'usure. Ce qui suggère qu'elle aurait eu très peu de propriétaires entre son créateur et la femme décédée. Cette dernière aurait donc pu l'échanger avec un commerçant arabe.

Les Vikings étaient très intéressés par l'argent, mais pas par l'or", explique l'historien Farhad Hussain au 'National World', le quotidien d'Abou Dhabi. "C'était même une marque de distinction pour les Scandinaves."

Les Vikings sont connus pour être de grands voyageurs. De longues traversées en mer jusqu'aux Amériques et à l'Est datant du 11e siècle sont rapportées dans les récits de l'époque. Des contacts fréquents, principalement commerciaux avaient déjà été établis pour cette période. Au regard de cette découverte, ils sont susceptibles d'avoir atteint Constantinople et même Bagdad deux siècles plus tôt...




Source

samedi 4 avril 2015

Bjorn se dévoile



Alexander Ludwig, né le 7 mai 1992 à Vancouver, est un acteur canadien
 

À neuf ans, il obtient un rôle en tant que caméo  dans la campagne mondiale de publicité pour Harry Potter et participe pour la première fois au téléfilm dramadique Air Bud 3 même si son nom n'apparaît pas sur le générique.
 Dans son pays natal, il prête la voix d'un personnage dans un film d'animation et tourne trois autres films entièrement inédits en France.
C'est en 2007 qu'il se montre tout au long du film Les portes du temps  où il tient un rôle principal Will Stanton et, deux ans plus tard, il est un jeune extraterrestre dans un remake du même titre La montagne ensorcelée  .
En 2012, il décroche le rôle de Cato dans Hunger Games  .
En 2013, il apparaît dans les films Copains pour toujours 2 et du sang et des larmes .
A partir de 2014, il interprète la version adulte de Bjorn dans la seconde saison de la série Vikings. Il reprendra son rôle dans la troisième saison en 2015.
En 2015, il apparaîtra dans les films Final Girl, Go With Me et The Final Girls.
Son premier single "Liv It Up (Teenage Wasteland)" est sorti le 1er Mars 2012.







vendredi 27 mars 2015

Le Générique nominé aux Emmy Awards !



Lentement, le corps du guerrier descend vers les tréfonds marins. Thor, comme pour accompagner sa mort, déchire la nuit de ses éclairs, secoue les flots, balaye les vagues de pluie. 

Le générique, nocturne, funèbre, préfère montrer la mort, la fragilité de la vie d’un Viking et son entrée au Valhalla, le paradis des guerriers nordiques.
Rama Allen, concepteur de cette petite minute d’introduction, a aussi réalisé le générique de True Blood . « Rituel. Surnaturel. Visions. Or. Fumée. Feu. Sexe. Métal. Sang. Dieux. Mort. Horreur. Honneur. Famille… et la mer, voilà les thèmes vikings qui m’ont inspiré », explique-t-il. Il y a en effet un peu de tout cela dans cette séquence où la douceur de la chute du personnage, enveloppée dans l’obscurité des flots et de la nuit, est interrompue par des flashs de son existence. Les images alternent entre le sous-marin, étouffé, ralenti, calme, apaisé, la surface violente, aux éléments déchaînés, et de rares éléments lumineux, en souvenir.

 Le viking ne coule pas seul. Il est accompagné des signes extérieurs de son existence. Sa hache, d’abord, puis son casque, son bouclier, des pièces d’or symbolisant sa fortune, le filet dont il se servait pour pêcher, et même des os – ceux de ses ennemis sans doute. Il ne coule pas seul, car il est aussi accompagné par une belle jeune femme drapée de blanc, une Valkyrie, qui l’enveloppe, le guide avec sensualité. La descente du guerrier touche à sa fin. Filmée de haut en bas et basculant subitement en vision subjective (le regard du mort), sous la surface, pour nous montrer une armée de drakkars au cœur d'une bataille dans laquelle ce héros a perdu la vie. Le titre de la série, avec son « V » de métal sculpté, apparaît au premier plan, la bataille faisant rage au loin, dans la nuit zébrée d’éclairs.

 Comme toujours, on le droit à la collaboration de plusieurs cerveaux à l'imagination ne connaissant aucune limite. D'abord, les studios The Mills+   (qui a travaillé sur beaucoup de séries "historiques" telles Reign, The tuddors, The borgia, ...). Mais parce qu'il faut bien un chef d'orchestre, comme pour toute bonne série, dans le cas du générique de Vikings, c'est le réalisateur Rama Allen , avec la collaboration de la directrice artistique Audrey Davis.

 Hypnotique, à la fois contemplatif et violent, sensuel, sacré et profane, ce générique embrasse crânement une vision sans doute un rien caricaturale de la mort selon les vikings. Tout y est, de l’honneur de périr au combat aux symboles de la vie viking et de sa propre mort.  If I had a heart (« Si j’avais un cœur »), le titre du groupe suédois (qui d’autre ?) Fever Ray, aussi joué dans Breaking Bad, Person of Interest ou The Walking Dead, non seulement accompagne le générique mais a même été le point de départ du travail d'après Rama Allen. Qualifié de « chamanique » et de « méditation sur l’avidité de vie et l’immortalité » par la critique américaine, le morceau, très lent, scandé, rappelant les chants des indiens d’Amérique et plus généralement les chants sacrés anciens, convient à la perfection à ce générique.




 Le logo du titre, justement, et surtout la police typographique si évocatrice du V de Vikings est le fruit d'un travail de 3 mois par le studio anglais King and Country. Ce V raconte l'histoire de ce peuple.
La "tranche" droite évoque la guerre, le sang et l'aspect émoussé de la lame renforce cette analogie. Le côté gauche, plus détaillé, représente la famille et le quotidien, de la construction des bâteaux à la fraternité qui unit ce peuple, pour finir, tout en bas, par le symbole de la vie à la ferme et les récoltes qui rythment les saisons. 




Un petit lien vers le making of du générique , en Anglais  sur viméo.

Vos avis sur le générique , n’hésitez pas a laisser un commentaire.

Source : Télé loisirs Delphine rivet  , Télérama Pierre Langlais

dimanche 22 mars 2015

Vikings : à l’attaque des réseaux sociaux


La saison 3 de la série Vikings est actuellement diffusée sur la chaine américaine câblée History. Réunissant en moyenne 2,5 millions de téléspectateurs chaque semaine, la série est entourée de dispositifs social TV sur lesquels il est intéressant de revenir. Entre application, storytelling et « hijacking » de hashtag, Vikings est passée à l’attaque!

« Vikings Fantasy League »

Finaliste des Social TV Awards 2014 dans la catégorie « meilleur dispositif de « check-in » et/ou de fidélisation social TV », l’application « Vikings Fantasy League » n’a rien avoir avec la fameuse « football fantasy league » dont les américains raffolent. Accessible via la page Facebook de la série, il s’agit plutôt d’un tirage au sort parmi les meilleurs fans. Pour être éligible à la loterie, il faut gagner des points et pour gagner des points, c’est là que l’application prend toute son ampleur social TV !


Plus on connecte de comptes sociaux à l’application, plus on gagne de points. Inviter ses amis Facebook à rejoindre l’application vous en fait gagner 5 000, inviter ses followers vous en fait gagner 5 000 autres.
Vikings Fantasy League incite également les fans à créer du contenu : poster un selfie sur Instagram avec #Vikings ou tweeter le nom de son viking préféré vaut par exemple 300 points.
Vikings fantasy league tweeter


Mais ce n’est pas tout, les fans peuvent aussi monter dans le classement en répondant à des quizz, en regardant et partageant des vidéos ou bien encore simplement en visitant les autres sites et comptes de la série !L’application permet d’accéder facilement au replay des épisodes mis en ligne et propose du contenu en lien avec l’épisode pour gagner des points.
A tout moment vous pouvez accéder au classement et visualiser toutes les actions que vous avez réalisées.


Ainsi, c’est une véritable plateforme sociale qui est développée autour de la série. On s’étonne moins qu’elle ait été nominée aux Social TV Awards !
Selon Facebook, l’application enregistrerait plus de 10 000 utilisateurs actifs mensuels. Un joli score vu l’implication que le dispositif demande aux internautes, que l’on comprend mieux lorsqu’on regarde les prix à gagner : des coffrets blu-ray chaque semaine, mais surtout, une réplique exacte du bouclier d’un personnage etun voyage sur les lieux du tournage ainsi qu’un rôle de figuration dans la série sont à la clé. Une carotte très alléchante qui contribue fortement au succès de ce dispositif.
Hashtag raids

hashtag raids 



Autre initiative intéressante de la part de la chaine History, le « Hashtag raid ». Si en règle générale prendre « possession » d’un hashtag existant en tweetant sur un sujet complètement différent est mal vu, la chaine américaine a fait le pari d’utiliser ce principe pour promouvoir le lancement de la saison 3 de Vikings. Elle a incité les internautes à partager des tweets déjà préparés et disponibles sur leur site, en utilisant des hashtags populaires comme #MCM (Man Crush Monday), #TBT (Throwback Thursday), #swag et #reactionGIFs et ce pendant 10 jours.

La prise de risque a payé puisque le season premiere de la saison 3 a rassemblé 4,6 millions de téléspectateurs le 24 février dernier, faisant de Vikings le programme câblé n°1 de la soirée. Le lancement de cette troisième saison a également permis au site internet de la chaine History.com d’obtenir 1,1 million de visiteurs uniques soit son second meilleur jour en terme de trafic !

Storytelling

Enfin, plus classique mais à noter tout de même, la chaine propose une grande quantité de contenu vidéo exclusif sur le web. Des making of bien sûr, mais aussi des conseils beauté…ou bien encore des courtes vidéos mettant en scène des personnages comme Rollo qui nous livre quelques-uns de ses proverbes vikings :



Source Social TV

samedi 21 mars 2015

Rollo mis à nu



Clive Standen né le 22 juillet 1981 à Holywood, est un acteur britannique.


Boxeur international de Muay Thai, Clive Standen excelle autant à mains nues qu’avec une épée. Officiant en parallèle en tant que cascadeur sur de nombreuses productions, il reçoit même une médaille d’or en escrime.
Ses multiples apparitions dans le show spatio-temporel  Doctor Who  lui permettent de jouer dans une série à succès.
 Son expérience des joutes le met en condition pour des rôles de "cape et d’épée". Il est Archer, petit frère du célèbre Robin des bois dans la série britannique avec Jonas Armstrong.
 Le comédien remplace son arc par l’épée de Gawain, fidèle chevalier d’Arthur aux compétences émérites, dans Camelot .
Après cette épopée, Mickael l’attire vers les contrées lointaines de Scandinavie pour Vikings, lui confiant le rôle de Rollo. Son illustre grand frère Ragnar Lotbrock accapare les louanges et la gloire. Ses tentatives pour laisser son empreinte échouent… 
Ce fier et redoutable guerrier ne désespère pas pour autant. L’engouement que suscite la série lui donne l’opportunité de s’afficher sur grand écran.

Non Mesdames un peut de tenue , on ne bavent pas devant les photos .












vendredi 20 mars 2015

Le Jarl : Chef Vikings

Dans la série Vikings on se souvient tous de se combat entre Ragnar et le Jarl Haraldson, même blessé notre vikings aux yeux bleus réussira à prendre la pouvoir et lancera les raids les plus audacieux. On a croisé aussi le Jarl Borg, qui aura eu le "privilège" d'être condamné au supplice de l'aigle de sang par Ragnar.




Le Jarl, un poste convoité par tous qui vous donnait de la crédibilité et surtout du pouvoir sur vos sujets.

Chaque clan viking s’articule autour d’une famille de noble lignage que l’on nomme Oettstorr.
Certes, l’ascendance de l’humain est importante, mais c’est surtout le Megin, la capacité de victoire, qui comptera dans le choix du clan. Le Jarl est en effet bien plus qu’un simple chef, c’est un meneur d’hommes, un personnage au charisme rayonnant … ou effrayant ! Chaque membre du clan voit en lui un exemple, une bannière derrière laquelle marcher librement vers un idéal commun.

Chaque jarl, ou chef coutumier de petite et grande noblesse, s’entoure d’une troupe de guerriers d’élite unis dans la fraternité autant que dans le partage du butin : Le Felag. En rejoignant cette suite, le viking choisira de profiter d’un Megin plus puissant que le sien.

Le Jarl n’a de considération et de pouvoir que par le nombre de ces guerriers formant librement sa suite, ornements dans la paix, remparts dans la guerre.Sa réputation s’étend souvent jusqu’au clan voisin, on recherche son amitié par des ambassades, on le comble de présents. Souvent, son nom seul décida d’une guerre.



En combat il est honteux pour un Jarl de céder en valeur devant les guerriers qui le suivent, mais ce l’est tout autant pour ses compagnons de ne point l’égaler. Le serment le plus sacré du compagnon envers son JarI est de le défendre, de le garantir, et même de dédier ses plus belles actions à sa gloire.Sa plus grande infamie serait d’abandonner le jarl mort sur le champ de bataille.


« Il ne voulait se rendre pour rien au monde,
disant que cela ne donnerait pas matière à écrits. »
Thorvaldr


Quand un jarI fait appel pour une expédition guerrière, les hommes intéressés promettent leur concours.L’assemblée les félicite vivement, mais malheur à qui ne respecte pas son engagement:… il n’est plus que lâche, traître et sacrilège !!! Lors d’une assemblée, il est tabou de couper la parole au JarI. S’il a bien parlé "Maeltist Vel", une acclamation au son des armes frappées sur les boucliers couronnera ses paroles.S’il a mal parlé "Maeltist illa" un murmure général repoussera ses paroles.

Le Jarl est le coeur du Clan, inquiet de sa prospérité et de son bien-être tandis quet les guerriers sont ses bras, incarnant la "force qui va", l’être d’action, le devenir du monde.


" Sais-tu bien fils, que j’ai été le Jarl de cet Oett (famille) et mon père avant moi.
Ton père a écouté mes ordres, de même que mes autres parents,
et c’est pourquoi je te conseille de te faire guerrier.
Tu dois t’attendre à reprendre le Höfdingsskapr (autorité) après moi ! "
Gudmundr

jeudi 19 mars 2015

Ragnard ancien top model




Travis Fimmel né le 15 juillet 1979 à Echuca dans l' Etat de victoria )
 a commencé sa carrière comme top model pour Calvin Klein .

 En  2003 , Fimmel a été choisi pour incarner le rôle de Tarzan dans une série américaine, mais la série n'a duré que 8 épisodes. Puis, il a été choisi pour jouer dans une autre série, Rocky Point, série qui n'a finalement pas été retenue par Warner bros.
En 2005, Travis Fimmel a été choisi pour jouer un des trois rôles principaux, dans un thriller psychologique Guests dont l'action se déroule à Sydney en Australie. 
Le tournage devait débuter fin août 2005. Il y incarne le rôle d'un tueur drogué qui, avec sa petite amie, vont s'en prendre à un homme agoraphobe, et le prendre en otage dans sa maison.
En 2009, il donne la réplique à Patrick Swayze dans une toute nouvelle série policière de la chaîne américaine A&E , The beast . Il y joue un jeune agent du FBI spécialisé dans l'infiltration.
Depuis 2013, il incarne le viking Ragnar dans la série .

Avant/ Après






samedi 14 mars 2015

Bjorn côtes-de-fer

Date de naissance : ~840
Décès : 880 (33ans)
Fils de : Ragnar Lodbrok et de Thora
Titre : Roi de Suède et d'Uppsala
Prénom : Bjorn 1er
Enfants : Refil et Erik II



Björn Côtes-de-Fer (en vieux norrois :Björn Járnsíða ; en suédois : Björn Järnsida), est un roitelet suédois régnant à Upsal de 860 à 880. C'est l'un des 4 fils putatifs du mythique Ragnar Lodbrok.

Il fait de fréquentes expéditions contre la France (notamment en Gascogne) et l'Angleterre, jusqu'en Méditerranée, et laisse prêcher le christianisme dans ses états, bien que le paganisme ne triomphe véritablement en Suède qu'après le milieu du xie siècle. Il a eu deux fils : Refil et Erik Björnsson qui lui succède.

800- Blason de la famille de Suède
Avec la complicité d'un autre grand chef viking, Hasting, il longe les côtes françaises, descend sur la Galice, franchit le détroit de Gibraltar (859), longe le Maroc, et s'aventure jusqu'aux îles Baléares. Le sud de la France n'échappe plus aux Vikings et Narbonne et Nîmes sont pillées et saccagées. Il remonte le Rhône en incendiant Valence, puis l’Isère où à Romans, terme de leur raid, parti depuis leur camp de base de Camargue, il détruit l’abbaye Saint-Bernard. Par la suite, Björn suit Hasting en Italie, notamment à Luna, qui est prise dans les années 860.






Wikipedia

mardi 10 mars 2015

Le supplice de l'aigle de sang

L'aigle de sang ou blóðörn en vieux norrois est un supplice consistant, soit à tailler un aigle sur le dos de la victime, soit à trancher ses côtes le long de la colonne vertébrale, puis à les déployer comme les ailes d'un aigle et à extraire les poumons de la poitrine.



Témoignages

La littérature scandinave médiévale témoigne de quatre victimes de l'aigle de sang : deux personnages historiques et deux légendaires.
La plus ancienne serait le roi de Northumbrie Ella (mort en 867). Une strophe de la Knútsdrápa de Sigvatr Þórðarson (XIe siècle) évoque ainsi comment les fils de Ragnarr Loðbrók se vengèrent du meurtrier de leur père.

La mise à mort d'Ella est aussi rapportée par la Gesta Danorum de Saxo Grammaticus (IX, 4), la Ragnars saga loðbrókar (ch. 17) et le Þáttr af Ragnars sonum (ch. 3).
Autre victime historique, l'un des fils du roi de Norvège Haraldr hárfagri(fin du Xe siècle). Dans l’Orkneyinga saga (ch. 8), le jarl des Orcades Torf-Einarr fait subir le supplice de l'aigle de sang à son rival Hálfdan, meurtier de son père Rögnvaldr Eysteinsson. Snorri Sturluson rapporte la mort de Hálfdan dans les mêmes termes dans sa Haralds saga hárfagra (ch. 30).

Des personnages légendaires subissent aussi le supplice de l'aigle de sang. C'est ainsi que périt Lyngvi, le meurtrier de Sigmundr, père de Sigurðr, selon les Reginsmál (str. 26) et le Nornagests þáttr (ch. 6), qui en dérive.
Enfin, dans l’Orms þáttr Stórólfssonar (ch. 9), il est infligé par Ormr au géant Brúsi, meurtrier de son frère juré Ásbjörn.

Toutes les sources ne font pas état de l'incision des côtes et de l'extraction des poumons. Les Reginsmál, la Gesta Danorum et la Ragnars saga n'évoquent que le découpage d'un aigle sur le dos de la victime (la Gesta Danorum ajoute toutefois que du sel fut ensuite jeté sur les blessures et, dans la Ragnars saga, Ívarr ordonne que l'aigle soit rougi avec le sang d'Ella).

D'autres cas ont été proposés. Alfred P. Smyth a ainsi suggéré que le récit par Abbon de Fleury, dans sa Passio Sancti Eadmundi (vers 986) du martyre de saint Edmond (869) serait le premier témoignage littéraire du supplice de l'aigle de sang. Edmond, roi d'Est-Anglie, fut criblé de flèches par les Danois. Abbon rapporte qu'après son martyre, il avait « l'espace entre les côtes mis à nu par de nombreuses entailles, comme s'il avait été étiré sur un chevalet ou torturé par des griffes cruelles. Smyth a aussi vu dans une scène représentée sur la pierre de Stora Hammars I (Gotland, Bungemuseet) un sacrifice humain, qui pourrait être, ou bien le sacrifice du roi Víkarr, ou bien le rituel de l'aigle de sang. Enfin, Jan de Vries a évoqué un squelette retrouvé à Heiligental (Saxe-Anhalt) et datant du Néolithique ou du début de l'âge du bronze. Il présente des dommages à la cage thoracique et à la ceinture scapulaire qui pourraient résulter de l'aigle de sang.



Signification

L'aigle de sang apparaît comme un sacrifice odinique : l’Orkneyinga saga précise ainsi que Torf-Einarr offre Hálfdan à Óðinn « pour sa victoire ». La forme du sacrifice pourrait renvoyer à une conception d'Óðinn comme « dieu-aigle ». Les différents exemples fournis par la littérature ont aussi conduit à suggérer qu'il s'agirait d'une façon de venger son père.
Historicité
L'authenticité de ce supplice a longtemps été tenue pour établie, mais Gustav Storm avait déjà montré en 1878 que les deux victimes historiques de l'aigle de sang, Ella et Hálfdan, avaient en réalité péri au combat.
Il avançait que le récit de la mort d'Ella dériverait du martyre de saint Edmond, attribué aux fils de Ragnarr. Or, Abbon de Fleury emploie le terme « eculeus » : « chevalet de torture » dont la confusion avec « aquila » : aigle aurait donné naissance au motif de l'aigle de sang, selon Jan de Vries et Niels Lukman.
Roberta Frank a quant à elle suggéré une mauvaise compréhension de la strophe de Sigvatr Þórðarson, seule source de la période viking à attester une telle pratique. Du fait de sa complexité, la poésie scaldique a en effet parfois été mal comprise par les auteurs de sagas, qui, avec le temps, ont parfois tendu à faire une interprétation littérale de ce qui n'était que motif poétique. La strophe de Sigvatr, dont Frank souligne la difficulté d'interprétation (elle la qualifie de qualifie de « cryptic, knotty, and allusive ») et la syntaxe ambigüe, se prête à une confusion de ce type. Elle permet en effet une autre lecture: Ívarr aurait fait découper le dos d'Ella par un aigle, ce qui signifierait simplement qu'il causa la mort d'Ella, le transformant ainsi en cadavre susceptible d'être lacéré par un aigle. Des expressions analogues se rencontrent ailleurs en poésie scaldique. La thèse de Roberta Frank a été contestée, notamment par Bjarni Einarsson, qui a mis en avant des arguments tant sémantiques — le verbe « skera » ne s'emploierait pas pour un aigle déchiquetant sa proie — qu'ornithologiques — l'aigle ne s'attaquerait pas au dos d'un cadavre.Alfred P. Smyth a, lui aussi, critiqué la lecture de Roberta Frank au motif qu'elle négligerait l'importance des sacrifices rituels chez les anciens Scandinaves, et réaffirmé sa conviction de la la réalité de l'aigle de sang.
Rory Mc Turk ne souscrit pas à la thèse de Roberta Franck, mais avance une autre hypothèse, qui écarte toute intervention d'un aigle, qu'il s'agisse de l'aigle de sang ou de l'oiseau. Elle repose sur le constat que, dans les þulur, le nom örn (forme usuelle d'ara) : « aigle » peut désigner une épée. En retenant ce sens, il interprète la strophe de Sigvatr comme signifiant simplement qu'Ívarr mit Ella en fuite par l'épée.  

Postérité

Bien qu'il soit généralement considéré par les chercheurs comme une invention, le supplice de l'aigle de sang n'en exerce pas moins toujours une fascination morbide. C'est pourquoi il continue d'être associé aux vikings, que ce soit dans la bande dessinée (Eriamel et Woehrel, Moi Svein, compagnon d'Hasting, tome 5, L'Aigle de sang, 1999), la littérature (Viviane Moore, Les Guerriers fauves, 2006 ou, dans un genre plus fantastique qu'historique, Jean-Christophe Chaumette, L'Aigle de sang, 2001) ou à la télévision (Blood Eagle, épisode 7 de la saison 2 de la série Vikings, 2014). Il apparaît aussi pratiqué par des délinquants (un chanteur de black metal dans Mayhem on the Cross, épisode 21 de la saison 4 de la série Bones, 2009) ou des criminels (un mafieux ukrainien dans le roman Blood Eagle de Craig Russell, 2005) contemporains.




Source

vendredi 6 mars 2015

Présentation des vikings ( partie 1 )





Quand au XIIe siècle, en un latin policé, le moine danois Saxo Grammaticus exalte les vertus du héros, il met en avant la virilité, l'audace, le courage, le dévouement jusqu'à la mort pour la patrie, la fidélité au chef et l'efficacité qui pousse à préférer les actes aux paroles et à mépriser les mœurs raffinées. Cette image, encore magnifiée dans les poèmes scaldiques, vient corroborer le stéréotype des Vikings, ces conquérants insensibles à la pitié qui ravagèrent les côtes européennes à bord de leurs rapides navires à la proue ornée d'un drakkar. Pour retrouver la réalité derrière le « mythe du Nord », laissons la parole à Régis Boyer, auteur notamment des ouvrages Les Vikings. Histoire et civilisations (Plon 1992) et La Vie quotidienne des Vikings (Hachette 1992).
Non, décidément, ce ne furent pas les sauvages sanguinaires, les barbares cruels ni les surhommes irrésistibles que nous continuons de vouloir faire d'eux. Pillards, oui, d'aventure, là et quand c'était possible, navigateurs de tout premier ordre, oui, et il est exact qu'ils ont reculé les limites du monde connu à leur époque, hommes d'ordre et d'énergie, oui : leurs prestations combinées à leur petit nombre méritent l'admiration. Mais il faut en finir avec le mythe de la brute salace, du violateur attendu avec son casque à cornes (il n'en a jamais porté !) et sa manie de boire le sang de ses ennemis dans leur crâne, voire de mourir en riant.



Notre « mythe du Nord » responsable des grossières erreurs
En fait, qu'était-ce, un Viking ? Un commerçant depuis bien longtemps et une première rectification consisterait à établir qu'il agissait en tant que tel depuis au moins le VIe siècle, avec son bateau sans lequel il n'existait pas, ses habitudes mercantiles, ses itinéraires précis, ses « agents », ses marchandises de luxe : ambre, peaux et fourrures, esclaves – car il fut un maître trafiquant d'esclaves, entre Hedeby au Danemark, notamment, et Byzance. Ensuite, la conjoncture l'a amené à se transformer en guerrier ou prédateur pour un certain temps, disons entre environ 800 et 1050, mais il fut toujours un homme appliqué avant tout à  afla sér fjar : se procurer de l'argent.
Qu'autour de 800 le délabrement croissant de l'Empire carolingien ait rendu vulnérables ses côtes, qu'en même temps, l'emprise arabe sur la Méditerranée ait brusquement coupé un des grands axes d'échanges entre Est et Ouest – la Méditerranée, donc – faisant par là même remonter la barre à un axe Baltique-mer du Nord-Atlantique où les Scandinaves étaient maîtres ; que les hommes du Nord se soient entendus à exploiter cette situation qui fut pour eux une sorte d'aubaine, cela s'entend. Ils ne furent pas lents à saisir que, souvent, un bon coup d'épée à tranchant double ou de hache à large fer résolvait leurs problèmes mieux que d'interminables palabres ; et donc, sans abdiquer leur véritable nature de commerçants de luxe, ils se muèrent en pillards, sans jamais affronter en rase campagne les armées ennemies – ils étaient bien trop peu nombreux pour cela – en se portant sur les points à la fois vulnérables et riches, donc tout ce qui touchait à l'Église en premier lieu ; ils élaborèrent une technique de commandos ou de raids éclairs, surgissant soudain, fondant sur leur cible, mettant le feu après avoir raflé les objets de valeur, repartant avant que les populations locales n'aient eu le temps matériel de réagir, bref, instaurant un climat de terreur que leurs premières victimes, les clercs – les seuls aussi à savoir écrire – ont dûment orchestré dans des textes délirants qui mettront en place pour un bon millénaire notre « mythe viking ».



Un commerçant particulièrement doué pour cette activité
Le Viking – c'est-à-dire, sans doute, l'homme qui va de vicus, cette ville comptoir marchand, en vicus – ou, lorsqu'il opère sur « la route de l'Est », donc entre fond du golfe de Finlande et Byzance par les fleuves et lacs russes, le Varègue, Væringr – l'homme qui s'occupe de marchandises, vara – avait ses « routes » fixées par une longue tradition : à l'intérieur de la Baltique, au nord par le cap Nord jusqu'à Arkhangelsk, à l'ouest vers la Grande-Bretagne, puis l'Islande, le Groenland, vraisemblablement, l'Amérique du Nord, ou bien par les côtes de Hollande, de France, d'Espagne, le détroit de Gibraltar, l'Italie et la Grèce jusqu'à Byzance, et à l'est, comme on l'a dit, routes qui recoupaient les grandes pistes caravanières venues d'Extrême-Orient, soit par la mer Noire, soit par la Caspienne. Tout au long de ces « routes », il avait créé des comptoirs comme Dorestad (Hollande), Quentovic (France) ou York (Angleterre).
Avec sa balance à peser l'argent haché ou hacksilfr, son « portefeuille » à cases destinées à recevoir les diverses monnaies ayant cours en Occident, ses poids et mesures, il était parfaitement équipé pour négocier. L'archéologie, qui est la seule science capable de nous renseigner solidement sur son compte – toutes nos autres prétendues sources, littéraires donc, étant hautement sujettes à caution – a retrouvé ces objets en nombre. Elle a également exhumé le véhicule sans lequel il ne saurait y avoir eu de Viking, le bateau – à savoir le knörr, le skeid, et leurs variantes, mais jamais le drakkar qui est un monstre français – véritable merveille technique avec son dessin symétrique, proue et poupe relevées, sa coque montée à clins vifs, sa quille d'un seul tenant, son gouvernail, en fait une rame large à manche court fixée par une attache de cuir souple à tribord arrière, son mât enfoncé dans une curieuse poutre en forme de poisson, sa voile rectangulaire à longs lés de couleurs, ses bancs de rame. Léger et très rapide, capable de virer sur place, tolérant tous les tirants d'eau, du plus faible à celui de l'océan, large et bas, mais non ponté, embarquant beaucoup d'eau, ne remontant pas au vent, c'était, si l'on peut dire, un bateau « élastique » : il ne résistait pas à la lame, il se pliait et l'épousait. Son équipage d'une quarantaine d'hommes en moyenne, vivant dans un grand inconfort – passant le plus clair de son temps à écoper –, sa cargaison légère, faite avant tout de marchandises de luxe, le rendaient incapable de transporter des marchandises lourdes en grandes quantités ; sa facture, très évoluée, en faisait un objet fort coûteux qui suffit à rendre dérisoires les exagérations des moines francs, irlandais ou anglo-saxons qui nous décrivent des flottes immenses !
En tant que navigateur, le Viking est un homme qui pratique l'association, félag, de biens ou de richesses. C'est peut-être d'ailleurs la marque la plus claire de ces sociétés que leur sens communautaire extrêmement développé.
Mais, il faut insister sur ce point, son but est essentiellement lucratif. Faisons litière de prétendues vues idéologiques ou religieuses, de complexes ethniques – au demeurant parfaitement anachroniques ! Il veut gagner de l'argent, et cette dernière formule suffit à résumer le phénomène dans son ensemble. De quelque façon que ce soit : en colonisant des terres plus accueillantes que les siennes propres, nous allons le dire ; en se faisant mercenaire, activité dont, curieusement, nous ne parlons jamais; et donc, en commerçant ou en pillant si cela est possible. Jamais en se présentant en conquérant puisque nous n'avons aucun exemple de bataille rangée où il ait été contraint de figurer et où il ait gagné !




 Une vidéo a visionner ici.





jeudi 5 mars 2015

Les femmes combattantes chez les vikings...

On lit souvent sur les forums de reconstitution viking ou médiévale qu’il n’y avait pas de femmes combattantes chez les Vikings, sauf cas exceptionnels pour défendre leur maison. Et que par conséquent les reconstitutrices qui font du viking n’ont rien à faire avec une épée à la ceinture, et encore moins sur le champ de bataille sauf à se déguiser pour se faire passer pour des hommes.

Les personnes qui sortent ces affirmations se trompent. Il y a eu des femmes combattantes. Oh certes ce n’était pas la majorité, loin de là. Mais neuf d’entre elles ont suffisamment marqué leur époque pour laisser une trace indélébile et surtout leur nom dans l’histoire de l’un des pays scandinaves: le Danemark.


Les preuves textuelles

Femmes combattantes chez les vikingsLeurs noms ont été couchés sur parchemin par Saxo Grammaticus, moine danois, à la toute fin du 12e siècle, qui entreprit d’écrire l’histoire de son pays.
Si Saxo prend un parti clairement chrétien, qui est marqué par l’absence de femmes combattantes dans ses récits concernant le Danemark une fois christianisé, la partie concernant le Danemark païen regorge de références à ces femmes combattantes.
Là aussi le côté chrétien de l’auteur se ressent dans le fait que ces femmes finissent toutes par mourir au combat ou par se marier et rentrer dans le rang.
Si la Geste des Danois est à prendre avec des pincettes sur le plan de la véracité historique, le fait que Saxo se sente obligé malgré ses convictions religieuses de parler de ces femmes indique qu’elles ont très probablement existé et ont suffisamment marqué leur époque pour qu’il ait été impossible de passer leur histoire sous silence.


Voici ce que dit Saxo en général sur ces femmes combattantes (Livre VII, Chapitre VI):
« Et pour qu’on ne s’étonne pas que ce modèle du sexe ait vécu de combats, à la sueur de son corps, je me permettrai de faire une petite digression au sujet du caractère et de la conduite de telles créatures. Il y eut autrefois au Danemark des femmes qui se donnaient une apparence masculine et passaient presque tout leur temps en campagnes militaires, car elles craignaient que leurs muscles valeureux ne se ramollissent si elles profitaient des plaisirs de la vie. Elles ne supportaient pas de mener une existence indolente et affermissaient leur corps et leur âme en s’imposant des épreuves physiques et des exercices d’endurance. Elles rejetaient la délicatesse frivole de la féminine espèce et se forçaient à agir avec une mâle assurance. Elles couraient après la renommée militaire avec tant d’ardeur qu’on pouvaient croire qu’elles étaient devenues asexuées. C’était surtout celles qui avaient un tempérament passionné ou celles qui étaient bien découplées, qui embrassaient ce mode de vie. Comme si elles avaient oublié leur féminité native et avaient d’avantage de goût pour la rudesse que pour la câlinerie, elles recherchaient plus la guerre que les baisers, plus le sang que les lèvres, et préféraient le corps à corps des guerriers à celui des amants. De leurs mains qui étaient faites pour tirer l’aiguille, s’échappaient des lances, et elles aimaient mieux quitter la vie à jamais que passer par une petite mort, car il leur plaisait d’atteindre de leurs flèches ceux qu’elles eussent subjugués par les effets de leur aiguillonnante beauté. »



Voici les neuf femmes que Saxo cite dans son ouvrage:
  • Sela, amazone guerrière et pirate accomplie,
  • Lathgertha qui possédait le caractère d’un homme dans le corps d’une femme, et qui allait à la bataille en première ligne devant les guerriers les plus courageux,
  • la princesse Alvilda qui s’habillait en homme et mena une vie de pirate accompagnée d’autre femmes ayant suivi sa voie.
  • sa fille Guritha qui alla au combat habillée en homme avec son mari et son fils Harald et sauva celui-ci lors d’une bataille
  • Hetha, Wisna et Webiorga participèrent activement à la bataille de Bravellir qui oppose Harald dent de guerre à son rival pour la couronne de Suède. Ces trois femmes dirigeaient des corps d’armées entiers lors de cette bataille, Webiorga perd la vie lors de celle ci, et Wisna y perd une main.
  • Stikla qui préférait la guerre à la sphère familiale.

Voici ce que Saxo dit à propos d’Alvida (Livre VII, Chapitre VI):

« Et, troquant ses atours féminins contre des vêtements d’homme, elle abandonna son existence de demoiselle rangée pour vivre comme un farouche pirate. Suivie de beaucoup de jeunes filles qui, partageant ses goûts, s’étaient jointes à elle, … »
Ce passage illustre bien que les neuf femmes citées par Saxo ne sont que le sommet visible de l’iceberg. D’autres ont suivi cette voie, mais n’ayant pas eu le succès ou la renommée suffisante, leurs noms sont tombés dans l’oubli.
Alvida finit par reprendre ses vêtements féminins et se maria et eut une fille Guritha, qui se maria avec Haldan, qui devint ainsi roi du Danemark. Lors de la bataille entre Haldan et un rival, Guritha et leur fils Harald participèrent à la bataille.

Voici ce que dit Saxo sur Guritha (Livre VII, Chapitre X):
« Guritha participait aussi à la bataille en habits d’homme. »
Lorsque son mari est tué au combat et que son fils est en danger sur le champ de bataille, Guritha le met sur ses épaules pour le sortir de là, et le porter à l’abri. Ce qui prouve non seulement son courage, mais surtout sa force musculaire impressionnante qui lui permet de porter son fils hors du champ de bataille, jusqu’à un bois voisin.


Lorsque Harald, le fils de Guritha doit se battre contre le roi de Suède voici ce que dit Saxo à propos des trois femmes qui participent à la bataille (Livre VIII, Chapitre II):
« De Schleswig accoururent Haco le Balafré et Tummi, le fabricant de voiles, qui obéissaient aux ordres de Hetha et Wisna, dont le corps féminin était naturellement animé d’une énergie virile. Webiorga aussi, emportée par la même fougue, [….] Wisna était une femme extrêmement dure et un très habile stratège. »
Saxo mentionne que Hetha et Wisna sont « gracieuses dans leur uniforme de bataille », que Webiorga battit le champion du camp adverse, et que les adversaires d’Harald ayant trop peur d’envoyer d’autres soldats contre elle, l’abattent avec une flèche.
Tous ces exemples montrent clairement que ces femmes combattantes ne manquaient pas de courage sur le champ de bataille, qu’elles étaient entrainées, et qu’elles savaient parfaitement se battre (victoire de Webiorga sur le champion du camp suédois). Elles étaient aussi respectées de leurs hommes.
Le seul problème est que Saxo a écrit sa Gesta Danorum, plusieurs siècles après les faits. Ce qui en fait pour certains une source peu fiable. Il nous faut alors regarder à d’autres sources pour confirmer ou non celle-ci.


Dans la saga des gens du Val-au-saumon (Laxdæla saga) rédigée au milieu du 13e siècle, Thordr divorce de sa femme Audr car celle-ci s’habille en homme (le port de braies à plein fond est explicitement mentionné), puis se remarie dans la foulée. Afin de lui faire payer cet affront, Audr chevauche de nuit en tenue d’homme jusque chez lui et le blesse grièvement avec un sax. Cette saga est là encore postérieure aux Vikings mais cela montre que même après la christianisation, on mentionne que dans le passé des femmes s’habillaient et se comportaient comme des hommes.

Les preuves archéologiques

Sur le plan archéologique, l’assertion la plus courante est que les armes se trouvent dans les tombes d’hommes et les outils de filage et de tissage dans celles des femmes, et que cela reflète donc bien la place de chaque sexe dans la société. Le seul hic est qu’en fait dans beaucoup de cas, pour économiser une étude ADN ou une étude ostéologique, les archéologues se basent sur ce qui se trouve dans la tombe pour déterminer le sexe de la personne enterrée !! On voit là un énorme biais scientifique, qui a permis à des tombes féminines de passer pour des tombes masculines, simplement sur base des armes présentes.
Car à Gerdrup (Danemark), par exemple, la tombe double du 9e siècle a montré une lance enterrée aux coté d’une femme. Dans l’Est de l’Angleterre de nouvelles analyses ostéologiques de tombes contenant des armes ont permis de prouver que plusieurs appartenaient à des femmes (dont une tombe contenant une épée et un bouclier) et non à des hommes comme le laissait penser le mobilier funéraire et les épées. Ces analyses ont aussi permis de prouver que près de la moitié des tombes scandinaves en Angleterre sont des tombes de femmes, ce qui tendrait à prouver qu’elles partaient comme les hommes en raids de pillage ou de colonisation. Et dans la Baltique, ou en Finlande, des tombes féminines plus tardives (11e-12e siècles) ont montré la présence d’armes (haches, lances, javelines, et même des épées dans deux cas).


En Norvège, un certain nombre (au moins une vingtaine) de tombes, dont la plupart sont du début du 9e siècle, contenant un mélange d’artefacts « féminins » et « masculins » ont été trouvées. Toutes ces tombres contenaient les fameuses broches ovales et des armes. Parfois une seule arme se trouvait dans la tombe, mais il n’est pas rare d’y trouver deux voire trois armes par tombe. L’arme la plus commune est la hache, mais des épées, ainsi que des lances y apparaissent souvent.
En Suède, en 1905, huit femmes ont été trouvée enterrées dans des tombes bateaux avec une épée à leur coté. Et à Kaupang, des haches et des pointes de flèches ont été trouvées dans des tombes féminines.
Ces exemples illustrent le manque de fiabilité de la détermination du sexe sur base archéologie, sans test ostéologique ou ADN. Et surtout le biais culturel que cette pratique induit sur les découvertes archéologiques. Les archéologues appliquant leurs croyances et cultures actuelles au passé. Si on regarde d’autres lieux et d’autres époques on peut s’apercevoir que la place de chaque sexe dans la société n’est pas aussi naturel et évident que nous le croyons.
Dans les Balkans par exemple, à une époque, les femmes qui n’avaient ni mari ni frères pouvaient endosser le rôle des hommes et se comporter comme eux. C’est-à-dire se vêtir comme eux et partir au combat comme eux. Et ces femmes étaient le plus souvent enterrées en tenue d’homme. Et en Islande, les Gragas (textes de loi anciens) semblent avoir contenu des clauses du même type concernant les femmes « sans hommes ». Cela peut amener à réfléchir sur ces fameuses tombes féminines ou doubles contenant des armes, et au rôle que les femmes tenaient dans la société.


Les preuves mythologiques

La trace de ces femmes combattantes se retrouve aussi dans certains personnages de la mythologie Nordique. Freyja est une déesse qui a un coté guerrier non négligeable, puisqu’elle se partage avec Odin, à hauteur de la moitié, les hommes morts au combat.
Les textes nous disent aussi que d’autres personnages mythiques féminins, les Walkyries, chevauchaient au dessus des champs de bataille, or si nous regardons l’amplitude des robes viking il y a un couac: impossible de chevaucher avec. Il faut donc que les Walkyries aient porté des pantalons, et donc aient été en tenue masculine. Cela ne vous rappelle rien ?
Une autre trace est la tapisserie d’Oseberg, on y voit des femmes représentées en robe, certaines tenant une lance, et l’une d’entre elles tient même une épée par la lame.
En conclusion, les femmes qui font de la reconstitution Viking et qui souhaitent combattre (que ce soit à l’épée, la lance, la hache, ou à l’arc) le peuvent, et peuvent aussi s’habiller en homme comme le faisaient ces femmes qui ont marqué l’histoire. C’est parfaitement historique.
Je ne dis pas que toutes les femmes Vikings étaient des femmes combattantes, mais certaines l’ont été, comme d’autres tout au long de l’histoire de l’Europe et d’ailleurs.


Bibliographie:

Merci a  Úlfdís pour son remarquable travail  de recherche.